Par la technique des Mouvements Occulaires Curatifs ou MOC.
Comme je vous l’explique dans le chapitre concernant l’hypnose, chacun de nos 2 cerveaux agit à la fois différemment et en complémentarité l’un de l’autre.
Un traumatisme survenant dans notre vie est susceptible de couper le lien entre nos cerveaux conscients et inconscients.
Ceci afin d’éviter une souffrance qui serait insurmontable face à une situation identique à celle du traumatisme.
Cela peut vous expliquer les bégaiements, les dyslexies, les allergies, les TOC et les TIC ou tout comportement compulsif quel qu’il soit.
Plus de risque de disjonction si les cerveaux se séparent, mais les conséquences de cette solution d’urgence iront s’aggravant tant que le traumatisme ne sera pas levé, évoluant même jusqu’à des troubles psychologiques lourds et handicapants.
La technique des MOC est beaucoup plus légère que le contenu qu’elle permet de «lever» Elle consiste à travailler sur la ou les scènes traumatisantes sur plusieurs modes de déprogrammation dont le mode visuel auditif et kinesthésique.
Les yeux en mouvement associés à d’autres stimulations vont permettre de remettre en situation le sujet qui pourra choisir d’être acteur ou spectateur de la scène.
Le résultat est immédiat et d’une totale efficacité.
Les MOC fonctionnent pour tous les âges à partir de 5 ans.
Quel est l’intérêt de traiter les traumatismes par la technique de Déprogrammation ?
Qu’elles s’appellent EMDR ou MOC (Mouvements oculaires curatifs) ou technique NETPSY,
Ces 3 approches presque identiques de déprogrammation des traumatismes suivent un même objectif : lever la chape inconsciente de répétition des programmes inconfortables voire traumatisants dans notre vie, quelle que soit la période de premier vécu du scénario.
Ce scénario vécu est en rapport direct avec les scénarios non réglés, non digérés de nos ancêtres qui nous font ainsi bénéficier de leurs pathologies généalogiques.
Soyons conscients cependant que nous ne subissons en aucun cas tous ces programmes, mais qu’au contraire nous venons à la vie, conscients de nos choix judicieux !
Heureusement que l’Inconscient prend rapidement en charge tous ces « choix judicieux » afin de soulager notre quota « PEUR » qui exploserait sinon les normes supportables !
Dès que les programmes « judicieusement choisis » se mettent en route, le cerveau est susceptible de disjoncter, selon la fréquence et l’intensité du contenu traumatisant.
Le corps va ainsi se proposer de prendre sa part pour soulager le cerveau en « somatisant » le traumatisme, c’est-à-dire en traduisant les « mots » en « maux ».
Le corps est spécialisé dans ce langage avec une précision incroyablement fine et intelligente.
Si l’on sait écouter le « langage du corps », il n’est point besoin d’être devin pour le décrypter, puisqu’il va nous parler exactement de la « porte d’entrée » et de chaque détail du traumatisme comme autant de détails de la symptomatologie du corps.
Ainsi chaque jour, vous voyez apparaitre un nouveau « mal à dit » qui portera le nom de son découvreur, comme autant de symptômes intriqués en une équation originale et propre à chacun.
Le corps soulageant l’esprit, il aura l’intelligence d’exprimer son « mal être » au travers de signes physiques et mentaux réunis en un « tableau » original précis.
Si un médecin spécialiste se penche sur chaque symptôme pour les traiter un à un sans tenir compte du « tableau » précis, il risque de s’égarer dans des traitements symptomatiques inappropriés malgré sa bonne volonté à vouloir soulager son patient.
Et pour cause, seule la lecture du « tableau » d’ensemble permettra de comprendre le « message » du corps. En fait que nous dit-il ?
« Puisqu’on ne m’entend pas quand je souffre à l’intérieur, je vais le leur montrer à l’extérieur, au grand jour, pour que l’on prenne enfin soin de moi ! »
Et là, enfin, je suis entendu, vu, pris en considération dans le « physique des choses ».
Tout le monde est au « garde à vous » et me plaint, mais il a fallu que le « corps parle et s’abime en maux », que la face cachée devienne visible et diagnosticable par les spécialistes. Avant les « mots » étaient inaudibles là où désormais les « maux » rassurent la médecine qui peut enfin se mettre à l’œuvre.
Mais, il y a un MAIS : maintenant que les « maux » sont visibles, diagnosticables et traitables par la médecine symptomatique, le traitement ne pourra être définitivement efficace si l’on se contente de « panser les plaies » uniquement physiques, pourquoi ?
Parce qu’il faut aussi « penser » pourquoi ce symptôme, cette « mal à dit » ?
Que me dit mon corps ?
Traiter les symptômes sera nécessaire pour soulager momentanément les « maux », sans se contenter d’en rester là sinon la « partie de cache-cache » va tourner à la récidive, la répétition, l’approfondissement de chaque « mal » susceptible de « changer de masque », jusqu’à nous faire comprendre que ce sont les expressions différentes du même mal.
Ce « mal », c’est le traumatisme causal de tout notre tableau initial, le programme familial « judicieusement choisi ».
Si nous voulons « éradiquer » définitivement ce programme, « nettoyer la lignée » des ancêtres, une seule méthode : « déprogrammer les traumatismes ».
Les ancêtres, qui ont été dans l’incapacité de nous protéger de revivre ces programmes causals traumatiques, seront reconnaissants du nettoyage définitif que nous appliqueront à la lignée, épargnant ainsi nos descendants de devoir revivre ces épreuves pour les régler.
D’ailleurs nos enfants et petits enfants seront définitivement soulagés de ce programme.
C’est « la loi de cause à effet » qui s’applique dans tous les cas de figure, tous les vécus et nous ne pouvons l’ignorer.
Traiter un « traumatisme vécu » intellectuellement ne protègera pas d’un risque de somatisation et seule la technique de déprogrammation soulagera définitivement l’impact possible physique ou mental, libérant aussi les lignées en amont et en aval.
Savoir que notre travail de libération profonde profitera définitivement à nos proches par une ouverture de conscience, c’est déjà formidable.
S’autoriser à penser participer à une prise de conscience plus large dont pourrait profiter l’humanité toute entière, il n’y a qu’un pas …